Le député Bernard Généreux s’oppose au discours du Trône du gouvernement Trudeau

[:fr] Bernard Généreux, le député fédéral de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, réagit suite à la lecture du discours du Trône du gouvernement libéral de Justin Trudeau à Ottawa. Il se fait écho des préoccupations de l’opposition conservatrice qui déplore le manque de rigueur d’un gouvernement qui souhaite emprunter et s’engager à des nouvelles dépenses sans égard à la capacité de payer des contribuables à venir.

Le député souligne que les conservateurs, de même que tous les partis confondus, ont bien reconnu qu’un déficit budgétaire était inévitable cette année, voyant la nécessité d’appuyer rapidement les travailleurs et entreprises à traverser la crise lors du confinement généralisé au printemps 2020 en raison de la pandémie Covid-19. Il rappelle qu’il était intervenu à plusieurs reprises au cours des six derniers mois pour exiger que le gouvernement rende les programmes d’urgence comme le CUEC, la subvention salariale, et la PCU plus accessibles avec des critères moins contraignants.

Cependant, M. Généreux déplore que le gouvernement Trudeau utilise les taux d’intérêt artificiellement bas de 0,25% pour justifier un immense virage à gauche dans le cadre du nouveau discours du Trône, promettant d’emprunter davantage pour livrer une panoplie de nouveaux programmes récurrents, dont la facture continuera de s’accumuler bien après la crise sanitaire.

« Notre priorité au cours de cette crise a été d’appuyer un déploiement rapide de programmes ponctuels pour aider les travailleurs et les entreprises à traverser cette période difficile, a déclaré Bernard Généreux. Le Premier ministre, quant à lui, envisage des nouvelles dépenses non chiffrées et récurrentes dans les champs de compétence des provinces, et dont la facture ne fera qu’augmenter après un retour à la normale. »

Jugeant que le discours du Trône semble avoir été écrit dans le but d’obtenir l’appui du Nouveau parti démocratique, le député conservateur souligne que son parti est le seul étant en mesure de prendre le pouvoir dans un avenir rapproché et de respecter les champs de compétences des provinces, comme le réclame François Legault et d’autres premiers ministres provinciaux. M. Généreux rappelle que son nouveau chef Erin O’Toole s’est montré ouvert à faciliter des transferts sans conditions au Québec en matière de santé, alors que les libéraux et néodémocrates proposent radicalement de s’ingérer dans les services de garde et l’assurance-médicaments.

« Nous sommes le parti de la responsabilité fiscale et du fédéralisme d’ouverture. Il est impératif que nous nous opposions à la tentative de Justin Trudeau d’utiliser la pandémie comme prétexte pour dépenser davantage pour acheter des votes si cyniquement, alors que nous savons très bien que ce sont les générations futures qui paieront la note. »[:en]Unfortunately this article is only available in French. [:]