Bernard Généreux Rises to Defend Bombardier Transportation Employees in La Pocatière

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE | En solidarité avec les employés de Bombardier Transport à La Pocatière, le député Bernard Généreux s’est exprimé à la période des questions pour dénoncer le manque de volonté du gouvernement de Justin Trudeau à défendre adéquatement les travailleurs canadiens.
La démonstration des employés a eu lieu suite aux révélations dans La Presse le 27 novembre 2018 que VIA Rail serait sur le point d’accorder le contrat d’un milliard de dollars pour l’achat de nouveaux trains à la firme Siemens, qui les produirait en Californie plutôt qu’au Québec.

Voici la question du député posée le 6 décembre 2018 à la Chambre des communes :
« Il y a une heure dans ma ville natale de La Pocatière, les meilleurs employés au monde, de Bombardier Transport ont manifesté pacifiquement pour démontrer qu’ils ont la capacité, l’expertise, la passion et la détermination nécessaires pour construire les futures voitures de Via Rail!
Mais le ministre des Transports s’en lave déjà les mains, se cachant derrière le libre-échange. Or, l’entente que le Premier ministre vient de signer avec Donald Trump permet encore aux États-Unis d’exiger que les trains Amtrak soient faits aux USA. Pourquoi les libéraux ont été si vite à tout donner, et rien demander pour les régions canadiennes, Monsieur le président? »
https://youtu.be/QLuLNA2serk

Dans sa réponse, le ministre des Transports Marc Garneau a répliqué que VIA Rail était une société de la couronne indépendante, et que le Canada devait « respecter les règles internationales en vertu desquelles nous avons des traités de libre-échange avec l’Europe entre autres, et avec l’OMC. Nous ne pouvons pas accorder des privilèges particuliers aux compagnies canadiennes. »
Le député Bernard Généreux demeure insatisfait de cette réponse. « Je lui parle de l’iniquité avec les États-Unis, et le ministre me parle de l’Union européenne, comme si la Californie faisait partie de l’Europe! Pour un astronaute, le ministre des Transports n’est pas si fort en géographie, a fait remarquer le député. La triste réalité avec les États-Unis est qu’ils ne pourront toujours pas acheter nos trains, mais que nous serons obligés d’acheter les leurs! » indique Bernard Généreux.

Le député Généreux est plutôt de l’avis que le gouvernement du Canada devrait insister pour que les mesures protectionnistes mises en place par les gouvernements étrangers soient éliminées avant de conclure toute nouvelle entente de libre-échange. En plus de l’enjeu de l’approvisionnement des trains, pour lequel la politique Buy America continue de s’appliquer à la société Amtrak et divers groupes de transport en commun aux États-Unis, des tarifs douaniers demeurent en place sur le bois d’oeuvre canadien et les productions d’acier et d’aluminium, deux sujets particulièrement sensibles pour les industries québécoises.
Le député souhaite rappeler que « Selon les déclarations de notre ambassadeur à Washington David MacNaughton sur les ondes de CBC le 7 novembre dernier, le Premier ministre aurait fait savoir à l’administration américaine qu’il ne participerait pas à la cérémonie de signature du nouvel Accord États-Unis—Mexique—Canada (AEUMC) si l’administration Trump n’éliminait pas ses politiques discriminatoires. Trois semaines plus tard à Buenos Aires, Justin Trudeau avait déjà cédé, et les travailleurs de La Pocatière se souviendront longtemps de sa photo souriante aux côtés de Donald Trump le 30 novembre! » déplore Bernard Généreux.[:en]

PRESS RELEASE |

Showing his support for Bombardier Transport employees in La Pocatière, Bernard Généreux, MP, rose in question period to condemn Justin Trudeau’s government for its unwillingness to defend Canadian workers.

The employees demonstrated after La Presse revealed on November 27, 2018, that VIA Rail was about to award a $1-billion contract for new trains to Siemens, which would build them in California rather than Quebec.

Here is the question Généreux asked in the House of Commons on December 6, 2018:

“Mr. Speaker, an hour ago, in my home town of La Pocatière, the best employees in the world, employees of Bombardier Transportation, held a peaceful protest to show that they have the ability, expertise, passion and determination needed to build VIA Rail’s future fleet.

“However, the transport minister is already washing his hands of this by hiding behind free trade. Meanwhile the deal that the Prime Minister just signed with Donald Trump still allows the United States to require that Amtrak trains be built in the U.S. with 70% American content.

“Why did the Liberals give up so easily and not ask for anything for Canada’s regions?”

https://youtu.be/QLuLNA2serk

In his answer, the Minister of Transport, Marc Garneau, said that VIA Rail is an independent Crown corporation and that Canada must “respect international rules, under which we have free trade agreements with Europe and others, through the WTO. We cannot give Canadian companies special privileges.”

Généreux remains unsatisfied with this answer. “I asked him about our unequal treatment by the United States, and the Minister responded by discussing the European Union, as if California is part of Europe! For an astronaut, the Minister of Transport doesn’t seem to know much about geography,” said the MP. “The sad reality is that the United States will still not be able to buy our trains, but we will be forced to buy theirs!”

 

énéreux instead believes that the federal government should insist that foreign governments’ protectionist measures be lifted before signing any new free trade agreement. In addition to train procurement, where the “Buy American” provision continues to apply to Amtrak and various public transit organizations in the United States, tariffs still apply to Canadian softwood lumber and steel and aluminum products, two industries that are particularly important for Quebec.

The MP also pointed out that, “According to statements by our ambassador in Washington, David MacNaughton, to CBC Television on November 7, the Prime Minister apparently told the American administration that he would not take part in the signing ceremony for the new United States–Mexico–Canada Agreement (USMCA) if the Trump administration did not remove its tariffs. Three weeks later, in Buenos Aires, Justin Trudeau had already given in. Workers in La Pocatière will long remember the photograph of him smiling next to Donald Trump on November 30!” said a disappointed Généreux.

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